Projet Loi de Finance: Taxer les œuvres d’art, c’est fragiliser la culture française.
Les œuvres d’art au cœur du débat budgétaire :
le SNA alerte sur les conséquences d’un amendement risqué pour la culture française.
Dans le cadre du projet de loi de finances 2025, un amendement déposé à l’Assemblée nationale propose d’intégrer les œuvres d’art dans l’assiette de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI).
Le Syndicat des Négociants en Art (SNA) alerte sur les conséquences économiques et culturelles d’une telle mesure, qui mettrait en péril le dynamisme du marché de l’art et le rayonnement de la France.
Le Syndicat des Négociants en Art (SNA) alerte sur les conséquences économiques et culturelles d’une telle mesure, qui mettrait en péril le dynamisme du marché de l’art et le rayonnement de la France.
Une mesure inquiétante pour la culture et le patrimoine
Alors que la France vient d’être profondément marquée par le drame du Louvre, un amendement budgétaire suscite une vive émotion dans le monde de la culture et du patrimoine.
Celui-ci prévoit d’intégrer les œuvres d’art dans l’assiette de l’IFI, rétablissant de fait une forme d’“ISF Culture”.
Le SNA alerte sur les conséquences d’une telle mesure :
– une fuite probable des collections et du patrimoine hors de France,
– un ralentissement du dynamisme culturel et économique,
– et un affaiblissement des musées, privés d’importants dons et dations.
Une atteinte au rôle culturel et économique des collectionneurs
Qualifier les œuvres d’art “d’actifs improductifs” relève d’une méconnaissance profonde de leur rôle.
Les œuvres d’art participent activement à la vitalité culturelle et économique du pays : elles nourrissent le marché de l’art, favorisent le mécénat et enrichissent le patrimoine national.
En imposant un tel dispositif, la France prendrait le risque d’affaiblir l’un de ses atouts majeurs : son rayonnement culturel et son attractivité internationale.
Le SNA appelle à la responsabilité et au bon sens
Le Syndicat des Négociants en Art rappelle que défendre la culture, c’est défendre un écosystème entier — celui des galeries, des marchands, des artisans, des restaurateurs, des transporteurs, des maisons de ventes et de l’ensemble des métiers associés au marché de l’art.
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